Philippe Krümm a trouvé sa vocation dans les années soixante-dix, à l’époque où la musique folk connaissait un regain d’intérêt, qui perdure depuis et se renouvelle toujours.
Formé en acoustique musicale à Jussieu, en organologie au conservatoire de Paris et en ethnomusicologie de la France à Nanterre avec Jacques Cheyronaud, il exerce depuis une trentaine d’années.
Philippe Krümm a successivement tenu les postes de Directeur d’une MJC (Maisons des Jeunes et de la Culture), de Chargé de mission auprès du Ministère de la Culture et de Responsable d’une maison de disques. Il a également créé deux magazines. Mais il est resté avant tout un insatiable globe-trotter, partant sans cesse à la découverte des instruments et des musiques du monde entier. Une passion devenue métier…
Ces musiques qu’il aime, Philippe Krümm les a d’abord trouvées à travers le collectage auprès d’anciens musiciens pour connaître leurs répertoires et percer, par exemple, les secrets de l’accordéon, instrument qui le passionne et sur lequel il rédige un ouvrage.
« La naissance de l’accordéon », explique t-il, « remonte à 1829, grâce à Cyril Demian, un autrichien obsédé par le désir d’inventer un instrument imitant la voix humaine, à l’instar de beaucoup de ses contemporains européens, checheurs de tous horizons dans le domaine de l’acoustique. » Et selon lui, « C’est à Vichy que l’on peut le mieux voir passer ces intéressants instruments, rares et importants dans l’histoire de la facture instrumentale. »